La
démarche participative proposée par l'UNION POUR LA CRPCEN prend sa source dans
le concept de "démocratie participative" évoqué pour la sphère publique,
mais que l'on peut décliner dans toute instance représentative composée d'élus.
C'est
cette déclinaison que l'UNION POUR LA CRPCEN propose au conseil
d'administration de la CRPCEN, comme politique d'avenir durable.
Pour mieux comprendre
cette démarche, il convient d'abord d'analyser ce qu'est la démocratie
participative et quels sont ses fondements.
► L'impératif participatif :
"démocratiser la démocratie"
Apparu
à la fin des années 1960, le concept de démocratie participative s'est
développé dans le contexte d'une interrogation croissante sur les limites de la
démocratie représentative consistant pour les citoyens à déléguer leur pouvoir
à des élus chargés de les représenter.
En
effet, trop souvent les élus politiques multiplient les promesses pour obtenir
les voix des électeurs, et conduisent ensuite des politiques qui s'écartent de
ces promesses et des besoins réels de la population.
S'est
donc affirmé l'impératif de mettre à la disposition des citoyens les moyens de
débattre, d'exprimer leur avis et de peser sur les décisions qui les
concernent.
► Une démarche facteur de cohésion
sociale
Si
la démocratie est bien une valeur à défendre contre vents et marées, le vote
majoritaire ne suffit pas toujours à justifier une politique.
Aujourd'hui
la question de la cohésion sociale est un facteur déterminant pour évaluer le
bien fondé des politiques mises en oeuvre.
La
démocratie participative, dans ce contexte, est un mode de gouvernance
constituant une clé essentielle de la cohésion sociale, donc de paix sociale,
et de la performance durable.
C'est
aussi le moyen pour pallier au désintérêt croissant des citoyens, mesuré par
l'abstention dans les différents scrutins politiques.
Les
élections professionnelles ne sont pas mieux loties et, notamment, le taux
d'abstention aux élections à la CRPCEN est élevé, trop élevé, et encore plus à
la MCEN.
Une
démarche participative, efficacement conduite au cours du mandat, peut amener
les citoyens (à la CRPCEN, les salariés et retraités) à retrouver de l'intérêt
à s'exprimer par un vote.
► De meilleurs débats pour de meilleures
décisions
La
démarche participative crée les conditions nécessaires au déroulement d'un
débat public ouvert et démocratique.
Inspiré
par des penseurs de la délibération collective, le principe de la démarche
participative se fonde sur une logique simple : meilleure est la qualité du débat, plus légitimes et efficaces sont les
décisions qui en découlent.
Il
convient pour cela de créer les conditions d'un bon débat en mettant en oeuvre
les procédures adaptées.
C'est,
précisément, l'objectif que vise l'UNION POUR LA CRPCEN.
► Les formes de démarche participative
Elles
vont de la simple consultation jusqu'au référendum, en passant par divers
stades de concertation et la coélaboration.
Initier
une démarche participative implique de "donner du temps au temps" par
une progressivité dans la mise en oeuvre et même, avant cela, par la
consultation des citoyens sur leurs besoins et attentes.
Vouloir
aller trop vite et brusquer les étapes conduirait, à coup sûr, à l'échec.
► Les limites de la démarche
participative
La
démocratie participative est conçue comme un remède possible à la crise de
confiance qui touche la sphère politique. Il s'agit de recréer des liens entre
la population et les institutions.
Il
faut impérativement éviter le piège de pseudo communication visant à faire
valider des décisions déjà prises.
Il
faut aussi éviter que la possibilité de s'exprimer soit réservée aux élites.
Le
principe même de la démocratie participative est la reconnaissance du "pouvoir des n'importe qui",
autrement dit, du pouvoir du citoyen lambda.
► Ce que propose l'UNION POUR LA CRPCEN
L'UNION
POUR LA CRPCEN n'a pas la "boîte à outils" qui lui permettrait de
proposer un système déjà élaboré et qui serait à prendre ou à laisser.
Elle
se veut pragmatique et propose d'initier à la CRPCEN une démarche qui
consistera à concevoir une solution en associant les salariés et retraités au
processus de décision.
► Principe de base de l'UNION POUR LA
CRPCEN
D'abord,
il ne s'agit pas de dessaisir les élus de leur pouvoir de décision.
En
effet, l'UNION POUR LA CRPCEN n'entend pas s'opposer aux fondements de la
représentation des citoyens par des élus.
La
démarche participative est, pour elle, une forme complémentaire de partage des
décisions, conservant l'importance des élus mais associant plus largement et
plus directement la population notariale, compris les retraités, à
l'élaboration de l'intérêt général.
► Exemple de processus
-
décision du conseil d'administration d'initier le processus
-
définition des moyens de consultation et de concertation
-
constitution de panels régionaux représentatifs de salariés et retraités
-
engagement du processus de concertation
-
choix d'un thème pour une première expérience (par exemple : le financement du
régime).
► Quels sont les obstacles ?
Dans
le monde du notariat et de la CRPCEN, la proposition de l'UNION POUR LA CRPCEN
est innovante. Et, comme toute innovation, elle rencontrera sans doute des
résistances, notamment de la part des élites administratives qui pourront voir
dans ce processus une mise en cause de leur pouvoir.
Il
faudra donc convaincre, et ce ne sera sans doute pas un long fleuve tranquille.
Mais, comme disent les novateurs : "Rien
ne serait pire que de ne pas essayer".
Si vous estimez que notre proposition de
démarche participative mérite d'être étudiée, donnez-nous pour agir LA FORCE DE
VOS VOIX.
VOTEZ
MASSIVEMENT POUR LES CANDIDATS DE L'UNION POUR LA CRPCEN
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