Madame
la Ministre,
Notre intersyndicale se permet de vous
rappeler son courrier du 9 septembre dernier, dont copie ci-jointe, contenant
envoi de son analyse et de ses positions et propositions pour le Notariat,
suite au rapport de l'Inspection Générale des Finances sur les professions
réglementées, avec demande de rendez-vous.
Avant cet envoi, un courrier du 17 avril
dernier était également resté sans suite, comme un autre du 13 juin dernier
faisant suite à une réponse du Premier Ministre nous renvoyant vers vous.
Les 48.000 salariés du notariat, que nous
représentons, sont une composante essentielle du Notariat. A ce titre notre
intersyndicale est intervenue à la tribune du rassemblement notarial du 17
septembre dernier et son discours a été unanimement apprécié.
Nous vous savons gré de soutenir le Notariat,
mais regrettons que votre ministère semble ignorer nos démarches.
Un rendez-vous, qui nous a été accordé au
Cabinet du Ministre de l'Economie, nous a permis de savoir, notamment, que le
rapport de l'IGF n'était pas la feuille de route de ce ministère, et que :
- le monopole des Notaires ne serait pas remis en cause.
- que l'ouverture du capital aux non professionnels n'était pas d'actualité.
- qu'une réduction de 20 % du tarif n'avait jamais été envisagée, mais qu'une réflexion de fond sur le tarif, dans la concertation, était opportune, n'excluant pas un projet de péréquation.
- que le débat était ouvert sur la question de l'installation, sachant que le maillage juridique du territoire ne devait pas être remis en cause.
Nous présumons que pour les points en débat
(tarif et installation), la concertation se fera sous l'égide de votre
ministère qui exerce la tutelle du Notariat.
En conséquence, notre intersyndicale
renouvelle son souhait d'un rendez-vous à votre ministère, et formule la demande
d'être associée à la concertation annoncée.
Cette demande nous paraît légitime en raison
de l'incidence importante sur le statut des salariés du Notariat et leurs
emplois des décisions qui seront prises.
A cet égard, nous nous permettons de relever
l'existence d'un précédent lors des travaux qui ont conduit au décret du 8 mars
1978 (tarif des Notaires), auxquels des représentants des salariés furent
associés.
Et, d'ores-et-déjà, nous demandons que dans
les travaux sur le tarif, la nécessité d'un équilibre financier de la CRPCEN
soit prise en compte.
Veuillez
agréer, Madame la Ministre, l'expression de notre haute considération.
Le 6 octobre 2014
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire