L’annonce par le Conseil Supérieur du Notariat d’une probable baisse d’activité du notariat dans les prochains mois, avec des conséquences négatives sur l’emploi, a conduit notre intersyndicale à proposer à la Fédération des Clercs FO, par courrier du 5 septembre 2011, d’unir nos efforts pour négocier un plan de préservation de l’emploi, avec deux mesures principales : accord pour l’indemnisation du chômage partiel au taux de 75 %, et recours à la formation (voir dans la présente rubrique « PLAN POUR LA SAUVEGARDE DE L’EMPLOI »).
Dans une lettre du 21 septembre 2011, la Fédération des Clercs FO nous notifie son refus avec de longs développements hors sujet, relatifs à la récente campagne électorale pour la CRPCEN.
La revue de cette Fédération « LA BASOCHE » glisse également dans l’opposition systématique et la polémique.
Nous comprenons que les dirigeants de la Fédération des Clercs FO aient du mal à surmonter leur déception électorale. Mais c’est la démocratie qui a parlé et, au final, nous devons tous avoir d’abord le souci de la défense des intérêts des salariés et retraités.
Pour sa part notre intersyndicale, malgré ce refus, laisse la porte ouverte au dialogue et entend consacrer toute son énergie à cette défense des intérêts des salariés et retraités.
Notre réponse du 10 octobre 2011 :
Monsieur le Président,
J’ai bien reçu votre courrier du 21 septembre dernier, répondant à la lettre que je vous ai adressée le 5 septembre au nom de l’UNION POUR LA CRPCEN.
…
…s’agissant du contenu de votre réponse, je souligne que notre proposition avait un objectif très ciblé consistant à unir nos forces syndicales afin d’agir plus efficacement pour la défense de l’emploi et, par voie de conséquence, pour l’équilibre de la CRPCEN (d’où ma signature en qualité de Vice Présidente de la caisse).
Je prends acte de votre refus, dont la motivation atteste que nous n’arrivez pas à vous libérer de votre haine à l’encontre de Pierre LESTARD, au point d’en faire une priorité plutôt que la défense de l’emploi.
C’est syndicalement très regrettable, et les salariés du notariat apprécieront.
Pour le reste de votre courrier, je me réserve de vous faire en temps voulu une réponse circonstanciée.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations syndicales.
Lise VERDIER
Vice Présidente de la CRPCEN
Notre réponse du 26 octobre 2011 :
Monsieur le Président,
Je devais, à la suite de mon courrier du 10 courant, répondre plus complètement au vôtre du 21 septembre dernier.
Ayant pris connaissance de LA BASOCHE qui vient de paraître, je constate que vous avez choisi l’option de la critique systématique de notre intersyndicale que vous tentez de rendre responsable de vos propres échecs et erreurs.
Dans ces conditions, je n’entends pas développer une argumentation que vous ne semblez pas apte à entendre.
Je comprends que la défaite électorale soit pour vous difficile à « digérer » mais on pouvait penser qu’une réflexion sérieuse vous permettrait d’en tirer les leçons.
Cela ne semble pas être le cas puisque vous persistez dans une attitude de division et d’attaques personnelles, alors que le message des électeurs est très clairement en faveur de l’union pour une défense plus efficace des intérêts des salariés et des retraités.
Pour notre part, nous ne voulons pas entrer dans une polémique inutile qui ne pourrait qu’exaspérer à juste titre les salariés et retraités, et nous préférons concentrer nos efforts en faveur de leur défense.
Nous restons cependant disponibles au dialogue dont j’espère que vous comprendrez la nécessité une fois passé le temps de la déception électorale.
Dans cette attente,
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations syndicales.
Lise VERDIER
Vice Présidente de la CRPCEN
La campagne electorale est terminée, les élections sont passées, il faudrait maintenant en tant qu'élus vous atteler à ce qui est nécessaire à la défense des employés du notariat au lieu de remplir vos pages de vos réponses à FO dans la gueguerre qui vous oppose d'autant que vous ne mettez que vos réponses partielles et pas du tout les écrits que vous avez reçus, nous les employés du notariat on en a marre des vos histoires de rivalités,
RépondreSupprimerpar ailleurs il n'est pas très démocratique que l'on ne puisse pas mettre un commentaire en direct comme sur le site de fo, cette censure préalable à la mise ou pas en ligne de nos réponses ne va pas dans le sens de la clarté, je ne manquerai pas de vérifier dans les prochains jours si ce message apparait
On peut comprendre votre réaction.
RépondreSupprimerIl nous semble néanmoins nécessaire qu'un refus d'action commune pour l'emploi, dans le contexte difficile actuel, soit connu des salariés.
La publication de la lettre de FO, très virulente, ajouterait encore à un aspect polémique que vous ne semblez pas souhaiter.
Enfin, la plupart des sites internet ou blog ont un "modérateur", non pour "censurer" mais pour s'assurer que les interventions ne contiennent pas de propos pouvant porter atteinte aux personnes ou aux bonnes moeurs.