L'avenir de la CRPCEN en question

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mercredi 13 avril 2011

LA NÉCESSITÉ DE L’UNION SYNDICALE


Qu’on le veuille ou non, nous vivons dans un monde où les intérêts des uns et des autres sont parfois divergents.
En matière sociale, le pouvoir est détenu par le chef d’entreprise dans le cadre d’un « lien de subordination », et l’absence de contre pouvoir peut conduire à des abus.
C’est pour corriger cette situation qu’est né le syndicalisme, qui permet aux salariés de se regrouper pour assurer leur défense et permettre un équilibre des forces par la négociation collective.

La diversité syndicale

Des sensibilités différentes et la liberté de chacun de défendre ses propres valeurs ont conduit à une diversité syndicale.
A l’origine deux organisations ont traduit cette diversité : la CGT, qui adopta en 1906 la « Charte d’Amiens » posant le principe de l’indépendance du syndicat par rapport au politique, et la CFTC faisant référence à des valeurs chrétiennes.
Par la suite, sont nées deux nouvelles organisations : FO, issue d’une scission de la CGT, et la CFDT, issue d’une scission de la CFTC.
La CGC, quant à elle, a répondu au besoin de prendre en compte les spécificités des cadres, qui sont aussi défendus par les autres syndicats.
De leur côté, les employeurs se sont regroupés dans diverses organisations patronales ayant chacune leur propre sensibilité.


Cette diversité est une richesse

Il ne faut pas regretter cette diversité, même si elle rend le dialogue social plus complexe, et parfois même tendu. Elle est en effet la marque de la démocratie, et les pays à « syndicat unique » sont le plus souvent ceux où la liberté n’existe pas.
De la confrontation des idées naît le progrès social, et c’est en cela que le pluralisme syndical est source de richesse.
Deux conditions sont néanmoins nécessaires pour cela : que les différences et le débat portent sur les idées et non sur les personnes, et que les syndicats soient capables de s’unir pour être plus efficaces dans la défense des valeurs qui leur sont communes.


L’UNION POUR LA CRPCEN : une nécessité absolue

Pendant des décennies, le conseil d’administration de la CRPCEN a comporté 5 notaires et 8 représentants des syndicats. Dès lors, un syndicat possédant plus de 5 sièges pouvait à lui seul parvenir à faire prévaloir ses idées.
Ce n’est plus le cas aujourd’hui.
En 2008 les textes ont modifié la composition du conseil d’administration qui compte maintenant 8 notaires et 8 représentants des syndicats. La CFDT et la CGC, conscientes du danger, ont voté contre cette modification. Les administrateurs FO se sont seulement abstenus et les notaires ont voté « pour », permettant à cette modification d’être adoptée à la majorité.
La conséquence : les syndicats ont l’impérieuse obligation de rechercher l’union pour ne pas subir la volonté du collège patronal. Cette union permet l’égalité de voix et rend possible une négociation efficace pour rechercher les consensus.


4 syndicats ont compris cette nécessité

La CFDT, la CGC, la CGT et la CFTC ont compris la nécessité de l’union pour permettre une défense efficace des salariés et retraités. Ce faisant, ils ont fait de leurs différences une richesse.
C’est pourquoi ils se présentent unis aux suffrages des salariés et retraités.


Mais la Fédération des Clercs FO a refusé l’union

Organisation jusqu’à présent majoritaire, la Fédération FO a refusé l’union que notre intersyndicale lui a proposée à 8 reprises, comme si ses dirigeants n’avaient pas pris conscience qu’ils rendaient ainsi les notaires majoritaires et maîtres du jeu.
L’acceptation, à deux reprises, d’une sur-cotisation à charge des salariés (2 fois 1 %) est la conséquence de cette attitude qui les a conduits à vouloir négocier seuls avec les notaires. Ceux-ci, forts de leurs 8 voix les rendant majoritaires, n’ont eu aucun mal à imposer leur volonté.
L’argument selon lequel, à défaut d’accord, les Pouvoirs Publics auraient imposé des mesures plus dures n’est absolument pas démontré et prouve seulement que la division conduit à la capitulation de ceux qui en sont responsables.
Les Pouvoirs Publics ont habilement brandi une menace qui a fait peur à FO. Mais dans les rendez-vous que nous avons eu avec eux, il est clairement apparu qu’ils auraient pris en compte une position commune des syndicats unis.


Il faut faire l’union

C’est la première fois que 4 syndicats s’unissent pour se présenter aux électeurs salariés et retraités du notariat.
En leur faisant confiance, les électeurs adresseront un message clair en faveur de l’union. Leur vote pèsera ainsi auprès des Pouvoirs Publics et des Notaires, mais aussi auprès de la Fédération des Clercs FO pour qu’elle comprenne enfin que l’union est la meilleure défense des intérêts des salariés et retraités.
A défaut, la division perdurera avec sa cohorte de régressions sociales. Les Notaires n’ont-ils pas annoncé, en effet, qu’au cours du mandat à venir il faudra « toucher aux prestations ».
Le moyen de s’opposer à cette sombre perspective : le vote pour les candidats de « L’UNION POUR LA CRPCEN ».

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