COMMISSION MIXTE
PARITAIRE DU NOTARIAT
Compte rendu de la séance du 16 avril 2015
Sont
présents :
● Président : Mr Pierre-benjamin GRACIA, Direction Générale
du Travail.
● CSN : Mes TOULOUSE, PROUVOST, BULHER,
MILLET, ESPERANDIEU, PRADAYROL, JOASSIN-CHERON, FAVRE
● CGT : P. LESTARD, V. BAGGIANI
● CFDT : /
● CFTC : P. LEMOIGNE, S.
WISNIEWSKI, PJ. MARCELLIN
● CGC : A. AUREILLE, C. ROCHE, L. CARON
● FO : JJ. BEAUDUIN, G. RONCO, JJ.
LE FUR, R. MASSON, D. CRAUTH
● Secrétariat : Mme MENDRAS
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1.- Approbation
du procès verbal de la séance du 19 mars 2015
Ce
procès-verbal est approuvé après les observations formulées.
2.- Prévoyance
complémentaire santé (suite)
Me
PROUVOST précise que la procédure suit son cours. Le retrait des dossiers a
lieu jusqu'au 17 avril.
La
commission paritaire spéciale se réunit cet après midi.
Me
TOULOUSE précise que le CSN continue de communiquer sur ce dossier et il évoque
une circulaire adressée à toutes les chambres et conseils régionaux.
P.
LESTARD indique que, compte tenu des divergences d'interprétation sur les
dispositions du décret relatives aux conflits d'intérêts, il s'abstiendra de
siéger à la commission paritaire spéciale lorsqu'elle examinera les offres, et
ce, par souci de sécurité. La CGT sera alors représentée par Valérie BAGGIANI.
Sauf clarification sur les textes d'ici là.
JJ
BAUDUIN évoque à cet égard un recours fait par la confédération FO.
3.- Activité
partielle (suite)
Me
TOULOUSE rappelle que l'accord arrive à son terme le 31 juillet 2015. Il
convient donc de conclure un nouvel accord.
JJ
BAUDUIN mentionne que le nouveaux taux (70 %) prévu par la loi doit s'appliquer
dans tout nouvel accord.
Me
TOULOUSE propose d'inclure dans le nouvel accord une clause faisant référence
au taux légal, de manière qu'en cas de changement de ce taux il ne soit pas
nécessaire de conclure un nouvel accord.
FO
donne son accord de principe.
La
CFTC observe une perte de 18 % sur le salaire net.
Me
TOULOUSE fait observer qu'il y a activité partielle, et aller plus loin que le
taux légal conduirait à casser le système.
G.
RONCO fait état, en cas de référence au taux légal, de la nécessité de fixer un
taux plancher.
Pour
la CGC, A. AUREILLE observe qu'un accord a pour objectif d'améliorer le système
légal, et il propose que le taux plancher soit fixé à 65 % dans l'accord à
conclure.
La
CGT partage cette position.
Me
TOULOUSE prend acte et consultera le bureau du CSN en vue d'une réponse lors de
la prochaine séance de la commission.
4.- Prévoyance
et dépendance - auditions de LSN et SPAC
Ces
auditions ont pour but de faire le point sur les contrats en cours, comportant
une clause de désignation d'un organisme assureur, alors que la loi ne permet
désormais que des clauses de recommandation.
La
société LSN intervient comme courtier chargé des contrats AXA en cours, et la
société SPAC comme consultant.
Les
deux auditions sont cohérentes et peuvent être résumées comme suit :
Les
contrats sont à durée indéterminée et à renouvellement automatique chaque
année.
Les
clauses de désignation ne sont plus possibles.
L'accord
de branche du notariat prévoit une désignation avec réexamen au bout de 5 ans,
éventuellement avec transfert à un nouvel assureur.
Les
conséquences sont les suivantes :
-
la clause de désignation est tombée au 31 décembre 2014.
-
les autres dispositions restent applicables.
-
le contrat collectif AXA, non lié aux clauses de désignation, reste valable
sans interruption de couverture des salariés dès lors qu'il n'y a pas de
résiliation à l'unanimité des partenaires sociaux.
-
mais les employeurs n'ont plus d'obligation d'adhérer à AXA et peuvent choisir
un autre assureur dès lors que le nouveau contrat comporte des garanties au
moins équivalentes.
Dès
lors, trois types de solution existent :
1
- Procédure de mise en concurrence pour un nouvel accord prévoyant une
recommandation.
2
- Maintenir la situation actuelle, en vigueur depuis le 1er janvier 2015
(contrats en cours).
3
- Labelliser les contrats en vigueur, sans toucher à l'accord de branche.
Les
membres de la commission échangent sur les différentes solutions évoquées dont
les avantages et inconvénients sont précisés.
Le
constat est fait que, quelle que soit la solution retenue, un employeur pourra
toujours faire le choix d'un organisme autre que celui désigné dans les accords
en cours, et même autre que celui ou ceux qui seraient recommandés dans le
cadre d'une nouvelle procédure.
A
priori la solution de labellisation des contrats en cours suscite des réserves
dans la mesure où elle tend à contourner la réglementation.
La
solution de maintenir les contrats en cours, le cas échéant en les améliorant
dans la mesure où il résulte de l'analyse qu'ils sont bénéficiaires, paraît a
priori intéressante. La question est posée de l'action à conduire : sur les cotisations
ou sur les prestations ?
Dans
la mesure où le libre choix de l'assureur appartient à l'employeur, on peut
toujours craindre le "dumping" de certains organismes, quelle que
soit la solution retenue.
La
meilleure garantie contre ce risque semble être d'avoir un contrat performant
en termes de rapport cotisations/prestations.
En
conclusion il est convenu que chacun réfléchisse et que la discussion soit
reprise lors de la prochaine séance de la commission.
5.-
Questions diverses
5.1 - Article 12.2 de la convention
collective nationale : notifications à la CNPEFP (demande de la CFTC)
S.
WISNIEWSI évoque la statistique mensuelle sur les licenciements et la considère
comme faussée par rapport à la réalité dans la mesure où elle ne comporte pas
les ruptures conventionnelles. L'écart constaté entre l'évolution des effectifs
et le dénombrement des licenciements en atteste.
La
CFTC suggère donc qu'un avenant soit conclu à l'art. 12.2 de la convention
collective pour inclure les ruptures conventionnelles dans les statistiques.
P.
LESTARD rappelle que l'écart entre la variation des effectifs et le
dénombrement des licenciements s'explique en partie par les départs volontaires
de la profession et les départs en retraite.
Cela
dit, la CGT est favorable à la demande de la CFTC car, sans constituer un vrai
licenciement, la rupture conventionnelle s'en rapproche, ne serait-ce que par
l'obligation de verser les indemnités de licenciement.
Me
TOULOUSE se joint à l'observation relative aux départs en retraite mais ne
pense pas que la rupture conventionnelle soit un licenciement.
Il
ne faut donc pas ajouter une similitude de plus avec le licenciement, et aussi
ne pas perdre de vue la sanction existant en cas d'absence de notification d'un
licenciement.
Pour
ces raisons, Me TOULOUSE n'est pas favorable à la demande de la CFTC.
Me
PRADAYROL confirme également que les départs en retraite sont une cause
importante de diminution des effectifs.
Sur
les contraintes liées au formalisme, P. LESTARD tient à relativiser. En effet,
le nombre de licenciements rapporté à la masse des effectifs ( par exemple, 83
licenciements pour la France entière sur les trois premiers mois de 2015), ne
permet pas de conclure à une charge administrative importante pour les offices.
Finalement
il est convenu de revoir cette question lors de la prochaine séance de la
commission, Mr le Président GRACIA ayant fait la proposition de se renseigner
sur le sujet.
5.2 - Prochaine réunion : jeudi 21 mai 2015
Ordre
du jour notamment :
-
approbation du procès-verbal de la réunion du 16 avril 2015
-
prévoyance complémentaire santé (suite)
-
activité partielle
-
prévoyance/dépendance (suite)
-
Art. 12.2 convention collective (réponse Ministère)
-
questions diverses.
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