COMMISSION MIXTE
PARITAIRE DU NOTARIAT
Compte rendu de la séance du 23 janvier 2015
Sont
présents :
● CSN : Mes TOULOUSE, BULHER, MILLET,
PRADAYROL, FAVRE, LECOMTE-ZEIG, JOASSIN-CHERON.
● CGT : P. LESTARD, V. BAGGIANI
● CFDT : B. JEHANNO
● CFTC : P. LEMOIGNE, S.
WISNIEWSKI, PJ. MARCELLIN
● CGC : JP. MOREAU
● FO : JJ. BEAUDUIN, G. RONCO, JJ.
LE FUR, S. BAUMANN
● Secrétariat : Mme MENDRAS
Est
absent : Mr Pierre-Benjamin GRACIA, Direction générale du travail, Président.
________________
Me
TOULOUSE présente ses voeux pour 2015 à tous les membres de la commission.
Il
note la présence d'un nouveau membre de cette commission et l'invite à se
présenter : Mr Pierre-Jean MARCELLIN, clerc de Notaire, représentant la CFTC.
1.- Approbation
du procès verbal de la séance du 18 décembre 2014
Après
que Me TOULOUSE ait évoqué une modification technique par le CSN à la page 4
(suppression d'un doublon), P. LESTARD demande la parole et fait la déclaration
suivante :
"Je tiens à
faire une observation d'ordre général sur le caractère analytique et surtout
très synthétique de la relation des débats dans les procès-verbaux des séances.
Même si on ne constate pas d'inexactitude stricto sensu, il y a un problème de
cohérence dans la relation des interventions qui peuvent, de ce fait, donner
lieu à des interprétations parfois volontairement fausses, ou à tout le moins
erronées.
L'intersyndicale
s'est montrée très tolérante dans la mesure où elle rédige et publie ses
propres compte rendus, beaucoup plus détaillés, bien que ne comportant pas du
mot à mot, et dont la fidélité aux débats n'a jamais été contestée.
Il se trouve que la
Fédération des clercs FO publie désormais ses propres compte rendus sur son
site internet, ce qui est parfaitement son droit.
Mais on constate que
ces compte rendus n'on rien d'une relation exacte des débats mais constituent
plutôt des analyses syndicales orientées à la gloire de FO, taisant certaines
interventions qui sans doute ne les arrangent pas, et, plus grave, comportant
des propos scandaleusement mensongers, surtout lorsqu'il s'agit d'évoquer les
positions de l'intersyndicale et, plus encore, celles de P. Lestard.
Et ce au contraire
des compte rendus de l'intersyndicale qui se contentent de rapporter les
différentes interventions sans les commenter".
Puis
P. LESTARD demande les corrections suivantes du procès-verbal :
Page 2/7,
antépénultième alinéa :
A
la 1ère ligne : "mais rappelle" au lieu de "et rappelle".
Compléter
la 1ère phrase comme suit : "...et donc l'emploi, les salaires et la couverture
sociale".
Page 3/7, après
l'intervention de Me PROUVOST :
Ajouter
l'intervention suivante :
"Réagissant à la
position prise par le CSN relativement au "pot commun", P. LESTARD
rappelle que l'intersyndicale, sans méconnaître la complexité de ce mécanisme
ni les réserves que pouvait soulever une "solidarité à l'envers" où
les plus faibles revenus aident les titulaires de revenus plus importants,
avait cependant souhaité que l'étude soit conduite à son terme, sans préjuger
de la décision à prendre à l'issue de cette étude.
Et il rappelle que
lors de la dernière séance de la commission, il avait été relevé qu'il existe
aussi des retraités à faibles revenus et qu'ils sont fondés à bénéficier de la
solidarité".
Page 6/7, dernier
alinéa :
Il
aurait été intéressant que le débat soit plus précisément rapporté, ne
serait-ce que pour constater qu'il portait uniquement sur les idées, sans
aucune atteinte aux personnes. De ce point de vue, les choses sont claires
entre Me PROUVOST et P. LESTARD.
A
tout le moins, il est souhaité que soit remplacé le mot "virulent"
qui implique une agressivité pouvant concerner les personnes alors que ce
n'était pas le cas.
Les
mots "vif débat" seraient plus appropriés.
Le
tout est consigné dans une note remise par P. LESTARD, destinée à être annexée
au procès-verbal de la présente séance et précisant :
"Si ces
corrections sont apportées, le PV sera approuvé par la CGT qui cependant fait
réserve de l'observation générale ci-dessus, à y rapporter.
A noter que compte
tenu des propos polémiques de la Fédération FO, ayant trait aux comptes rendus
de la CMP, P. Lestard entend user de son droit de réponse en séance pour faire
une mise au point. Mais pour ne pas alourdir les débats sur l'approbation du
PV, il propose de le faire dans les "questions diverses". Ses
déclarations sont écrites".
Suit
un débat aux termes duquel Me TOULOUSE rappelle que peuvent être acceptées des
corrections "légères", mais que les procès-verbaux ne comportant pas
la relation exhaustive de toutes les interventions, il ne peut être accepté des
ajouts importants. Dans ce cadre, il refuse que soit opérée l'adjonction
demandée à la page 3/7.
P.
LESTARD considère que dans ces conditions il n'approuvera pas le procès-verbal
car les propos tenus sont importants et sont le reflet de la réalité. Et il
demande que la note contenant ses observations soit annexée au procès-verbal de
la présente séance, ce qui sera fait.
JP
MOREAU pour sa part cite Confucius : "La vérité finit toujours par
éclater".
Puis,
après que les autres organisations syndicales aient fait part de leurs
observations, le compte rendu est approuvé, sauf par la CGT qui vote contre.
2.-Prévoyance
complémentaire santé (suite)
P.
LESTARD dit avoir à faire une déclaration de principe sur ce sujet. Me TOULOUSE
lui propose de le faire après les délibérations à prendre, ce qu'il accepte.
Me
ESPERANDIEU rend compte de la séance du groupe du travail qui s'est tenue le 15
courant.
Il
informe de la publication du décret du 8 janvier 2015 qui organise la procédure
de mise en concurrence à suivre pour recommander un ou plusieurs organismes.
Cette
procédure prévoit notamment que les travaux devront être conduits, soit par la
commission paritaire plénière, soit par une commission paritaire spéciale
qu'elle constitue avec au moins quatre membres et à laquelle elle délègue ses
pouvoirs. La décision finale quant au choix ne peut cependant être prise que
par la commission paritaire plénière. Chaque réunion de la commission statuant
dans le cadre de cette procédure doit faire l'objet d'un procès-verbal.
Des
règles sont édictées pour la prévention des conflits d'intérêts, à l'égard des
membres de la commission mixte paritaire ou de la commission paritaire
spéciale.
Les
travaux du 15 janvier ont concerné l'élaboration du cahier des charges à partir
d'un document produit par la SPAC. Mais, en attente de la composition d'une
commission conforme au décret, ils n'ont pu avoir aucun caractère juridique et
aucune décision ou proposition n'a été arrêtée.
Pour
la commission paritaire spéciale, les organisations syndicales et le CSN auront
à proposer leurs membres en veillant au respect du décret du 8 janvier 2015,
notamment par rapport aux éventuelles situations de conflit d'intérêts.
P.
LESTARD précise que ces situations ne pourront être appréciées qu'en fonction
de la liste des organismes candidats déclarés éligibles. Les membres concernés
auront à faire une déclaration et s'ils sont en situation de conflit
d'intérêts, leur organisation pourra les remplacer.
Il
ajoute avoir compris que la SPAC devait remettre ce jour à la commission
paritaire une proposition de cahier des charges pour être débattue à une
prochaine séance. Mais, en fait, c'est à la commission paritaire spéciale que
cette remise sera faite en fonction de ses observations, dès lors qu'elle aura
été constituée.
Après
délibération, il est décidé de constituer la commission paritaire spéciale
prévue au décret du 8 janvier 2015. Elle comprendra un membre par organisation
syndicale, et 2 ou 3 membres du CSN. Il pourra être désigné autant de membres
suppléants.
Sur
proposition de la CGT, sont désignés : P. LESTARD (titulaire) et V. BAGGIANI
(suppléante).
Sur
proposition de la CFTC, sont désignés : P. LEMOIGNE (titulaire) et S.
WISNIEWSKI (suppléante).
Les
membres du CSN, de la CFDT, de la CGC et de FO seront désignés ultérieurement.
Il
est décidé à l'unanimité de déléguer à cette commission paritaire spéciale, la
conduite de la procédure en vue de la recommandation d'un ou plusieurs
organismes, sauf le choix final qui reste de la compétence de la commission
paritaire plénière.
A l'issue de ces délibérations, P. LESTARD fait la
déclaration suivante :
" Sur cette question,
je relève au nom de l'intersyndicale que les représentants FO à la CMP du 18
décembre 2014 ne se sont aucunement exprimés à la suite la déclaration de Me
PROUVOST relative à l'abandon du "pot commun" par le CSN. Seule
l'intersyndicale a fait remarquer que, bien qu'étant dubitative sur cette
question du pot commun en raison de sa complexité, elle avait été favorable à
la poursuite de l'étude jusqu'à son terme.
Dire que le CSN a
recueilli l'assentiment de l'intersyndicale, comme l'a fait FO sur son site
internet, est intellectuellement malhonnête.
Par ailleurs, le
représentant de FO a quitté la séance du groupe de travail au lieu d'y défendre
ses positions, notamment quant aux dispositions relatives à la prise en compte
des retraités. Heureusement, ceux qui sont restés en séance l'ont fait. Ils ont
notamment écarté les projets de clauses qui auraient empêché des organismes d'être
candidats en raison de leur taille (exemple, la MCEN) pour ne pas créer une
exclusivité en faveur des gros organismes.
FO affirme sur son site
que la mort de la MCEN est programmée. Ce sont des propos propagandistes, dès
lors que le véritable danger pour la MCEN viendra de ses dirigeants si ceux-ci
décident ne pas formuler d'offre et s'opposent donc, de fait, à ce qu'elle soit
recommandée par le notariat.
Toujours sur ce sujet
de la complémentaire santé, le site FO, en rendant compte de la CMP du 20 novembre
2014, affirme au sujet des propos de P. LESTARD sur sa volonté de faire en
sorte que les retraités ne soient pas mis de côté, qu'il s'agit d'un
spectaculaire changement de position puisque l'intéressé aurait qualifié les
retraités de "nantis" lors de la précédente séance (octobre 2014).
Je mets FO au défi de
prouver ces propos alors qu'ils n'ont pas été tenus. Et je m'élève contre un
mensonge honteux. Il aurait été intéressant que l'article cite exactement mes
propos à cette séance d'octobre. Mais curieusement le compte rendu n'en est pas
publié alors pourtant que celui de septembre y figure. Bizarre... ou volonté
délibérée ?
Car en effet, à cette
séance d'octobre j'ai dit qu'il y avait des
retraités (donc pas tous) plus aisés que certains actifs aux bas revenus (donc pas tous).
C'est un fait réel,
et j'ai dit aussi qu'effectivement il faudra prendre en compte la situation des
retraités qui ont de faibles ressources.
Pour l'exacte vérité,
il convient aussi de citer les propos tenus à cette séance par le représentant
FO et qui ont été rapportés au compte rendu de l'intersyndicale : "Pour
JJ. BAUDUIN c'est la crise qui a complexifié les choses dès lors que la
situation des retraités peut parfois être plus confortable que celle des
actifs, et il ne conteste pas les
réflexions de Me PROUVOST et de P. LESTARD. Il observe néanmoins que les
retraités ont une vie professionnelle bien remplie".
Alors il serait sain,
pour la crédibilité syndicale, que les dirigeants de FO cessent leurs mensonges
et leurs incohérences.
Enfin, il serait
également sain que le Président de la MCEN cesse aussi de polémiquer dans ses
écrits, et respecte enfin la neutralité attachée à sa fonction en ne
l'amalgamant pas avec celle de dirigeant FO. Il a en effet, dans l'appel des
cotisations pour 2015, encore jeté la suspicion en évoquant "les valeurs
mutualistes que certains voudraient voir disparaître". A-t-il des preuves
et des noms ? Si oui qu'il les fournisse.
Il n'a pas le
monopole de la solidarité intergénérationnelle et nous la revendiquons tout
autant que lui, mais en utilisant le mot "solidarité" dans son vrai
sens, et non à l'envers".
Me
TOULOUSE demande aux membres de la commission s'ils ont des observations à
faire à la suite de la déclaration de la CGT.
Seul
P. LEMOIGNE, pour la CFTC, intervient pour préciser, comme membre du groupe de
travail prévoyance, qu'il a constaté une certaine tension. Mais il tient à
affirmer :
-
qu'à aucun moment P. LESTARD ne s'en est pris aux retraités ni dit qu'ils
étaient des "nantis".
-
que l'intéressé a toujours défendu "bec et ongles" mais sans
favoritisme, la possibilité pour la MCEN de se porter candidate.
A
cet égard, P. LEMOIGNE regrette que C. TENNEGUIN (FO) ait brutalement quitté
les travaux en cours, car le maintien de sa présence lui aurait permis de
rapporter correctement les faits.
3.- Réforme
de la formation professionnelle - accord sur le financement (pour signature)
L'accord,
après deux modifications demandées par FO, est signé en séance par l'ensemble
des partenaires sociaux.
4.- Forfait
jours (suite)
Me
TOULOUSE rappelle qu'un nouveau texte d'accord a été adressé aux organisations
syndicales.
Il
invite la CGT et la CFDT, qui se sont déclarées hostiles au principe du forfait
jours, à réfléchir à ce texte qui améliore la situation des salariés concernés
et devrait pouvoir être signé.
Pour
la CGC, JP MOREAU dit être d'accord sur l'esprit du texte, sachant que la CGC
aura néanmoins quelques modifications à proposer. Il fait à cet égard quelques
observations auxquelles répond Me TOULOUSE.
Pour
la CFDT, B. JEHANNO confirme être défavorable à la signature.
Pour
la CGT, P. LESTARD répond à l'observation de Me TOULOUSE. La CGT précise que,
même avec un texte amélioré pour être rendu légal, le forfait jours n'est pas
conforme à l'intérêt des salariés et génère des situations horaires abusives.
Elle ne pourra donc pas signer un accord qui emporterait de fait adhésion à un
principe auquel elle est opposée.
Pour
la CFTC, P. LEMOIGNE constate que le projet reprend une bonne partie de l'analyse
produite par son organisation. Ce texte sera néanmoins transmis au service
juridique sur quelques points particuliers. Quelques observations sont
également formulées par S. WISNIEWSKI auxquelles répond Me TOULOUSE.
Pour
FO, JJ. BEAUDUIN constate que le CSN a fait le "minimum syndical". G.
RONCO observe pour sa part que si le document va dans le bon sens, il reste
néanmoins insuffisant et FO fera des observations.
Me
TOULOUSE insiste sur les améliorations apportées ainsi que sur la mise en
conformité, alors que G RONCO regrette l'absence de dispositions sur la
sécurité.
Me
TOULOUSE lui demande de formuler ses observations à ce sujet dans les 8 jours.
5.-
Actualisation de la convention collective nationale du notariat du 8 juin 2001(pour
mémoire)
Me TOULOUSE propose de reporter cette question à la
séance de février, après signature de l'accord sur le forfait jours avec
intégration de ses dispositions.
Il en est ainsi décidé.
Si d'autres points sont en décalage avec le texte
d'actualisation, Me TOULOUSE demande qu'il soit passé outre car il faut
parvenir à concrétiser rapidement l'actualisation, sachant qu'il sera procédé à
un réexamen tous les deux ou trois ans.
6.- Egalité
professionnelle (suite)
Me
TOULOUSE invite les organisations syndicales à s'exprimer.
FO
évoque des propositions de la CFDT avec nécessité de revenir sur certains
sujets.
La
loi nouvelle incite à suivre ce dossier en permanence.
La
CFTC est d'accord mais estime nécessaire de reporter la discussion à une
prochaine séance.
La
CGT, la CFDT et la CGC ont la même position.
7.-
Questions diverses
7.1 - Intervention de Pierre LESTARD
Pierre
LESTARD fait la déclaration suivante :
" Je
confirme que, comme je l'ai indiqué en séance le 18.12.2014 (page 2/7), j'ai
effectivement poursuivi l'action de défense de la profession et des intérêts
des salariés en faisant adresser par la CGT à tous les parlementaires, un
dossier argumentaire avec propositions d'amendements au projet de loi Macron.
Ce dossier a été adressé pour information au CSN et le Président VOGEL m'a dit
l'avoir mis en ligne, et je l'en remercie.
La CGT a en effet
considéré que le refus du CSN de s'associer aux demandes formulées par
l'intersyndicale pour l'avenir de la CRPCEN, lors de la CMP du 18.12.2014, ne
devait avoir pour conséquence aucune baisse d'intensité de la lutte contre le
projet de loi Macron. Elle a donc poursuivi son action au moyen de
l'argumentaire précité et sur la base de ses propres revendications, comportant
notamment la demande d'aménagement de la loi du 12 juillet 1937 pour procurer
des ressources nouvelles au profit de la CRPCEN.
A cet égard, la CGT a
été abasourdie à la lecture du site de la FGCEN-FO évoquant le débat entre Me
PROUVOT et moi-même :
1 - d'abord en raison
de l'affirmation selon laquelle les responsables FO n'ont pas été déçus de la
position du CSN qui a clairement signifié que les salariés n'avaient aucun
avantage à attendre, en retour, de leur participation à la mobilisation du
notariat. C'est une bien curieuse notion, pour un syndicat, de la défense des
intérêts matériels et moraux des salariés.
Et FO s'interroge sur
la naïveté de l'intersyndicale, ou sur un "calcul politique".
2 - ensuite car FO se
garde bien de dire, dans son soi-disant compte rendu, que l'enjeu du débat
était l'avenir de la CRPCEN. Avouer en effet n'avoir rien à attendre sur un tel
sujet aurait sûrement fait désordre.
Et à propos de la
suspicion de calcul politique à l'encontre de l'intersyndicale, il doit être
rappelé qu'elle défend ses propositions depuis 2008, qu'après avoir gagné les
élections, elle les a réactivées au conseil d'administration de la CRPCEN de
décembre 2011, et n'a cessé depuis, au groupe de travail, de demander celles du
CSN et de FO.
La déclaration
contenant nos demandes pour la CRPCEN, est annexée au PV de la commission du 18
décembre 2014,et ne pouvait être ignorée des membres FO de la CMP.
Quoi qu'il en soit,
les propositions de l'intersyndicale sont désormais connues des Pouvoirs
Publics et de l'ensemble des parlementaires. Même s'il devait ne pas y être
donné satisfaction dans l'immédiat, il est important qu'il en soit pris acte,
et le CSN peut toujours y adhérer, notamment s'il voit ses émoluments et
honoraires réduits par la loi Macron puisque nous ne demandons pas que les
ressources nouvelles s'imputent sur ces émoluments et honoraires.
Enfin, étant un
héritier de DELCLOY, et de BOSSEAU que j'ai bien connu, tous deux fondateurs de
la CRPCEN, je sais qu'il faut avoir de la persévérance pour ne pas abandonner
une cause que l'on sait bonne.
En effet, c'est en 1926 que DELCLOY a entrepris
de demander la création d'un régime de sécurité sociale et de retraite, qui n'a
été créé qu'en 1937. Il fallut donc 11 années d'une véritable lutte contre
toutes les adversités qui furent nombreuses.
Alors nous ne lâcherons
rien, ne serait-ce que par respect pour la mémoire de DELCLOY et BOSSEAU,
auxquels nous ne ferons pas l'injure de n'être pas déçus par des propos
estimant que les salariés n'ont rien à attendre en retour de leurs
mobilisations".
7.2 - Protection des
salariés mandatés
Me
TOULOUSE donne lecture d'une proposition formulée par S. WISNIEWSKI (pour la
CFTC) sur la question de l'indemnisation, par le CSN, des employeurs dont les
salariés participent aux discussions paritaires.
Il
dit ne pas être opposé à des discussions sur ces points qu'il fera remonter au
CSN.
Pour
Me BUHLER, la question de l'indemnisation n'est pas l'essentiel, mais l'absence
de l'office des salariés concernés.
JJ.
BEAUDUIN observe que le militant s'arrange toujours pour que le travail soit
fait, fut-ce au prix d'heures supplémentaires non rémunérées, de travail le
soir, voire même les week end.
Me
PRADAYROL estime qu'il faut avancer sur ce sujet et ne pas nier les problèmes.
P.
LESTARD abonde dans le sens de JJ. BEAUDUIN pour avoir lui-même vécu ces
situations lorsqu'il était en activité dans un office notarial et en même temps
très engagé syndicalement.
Le
problème de fond posé est de savoir si l'on veut qu'existe le dialogue social
auquel tout le monde a intérêt, patronat compris. Veut-on que ce dialogue
existe dans toutes les entreprises, et pas seulement dans les très grosses ?
Il
faut alors prendre en compte et solutionner les problèmes rencontrés par les
salariés
7.3 - Portail Réal
Me
TOULOUSE informe de la mise en ligne sur le portail Réal des contributions des
organisations syndicales à la défense du Notariat.
Répondant
à une question de P. LESTARD, il précise qu'il s'agit des contributions de la
CGT, de la CGC et de FO.
7.4 - Prochaine réunion : jeudi 19 février
2015
Ordre
du jour notamment :
-
approbation du procès-verbal de la réunion du 23 janvier 2015
-
prévoyance complémentaire santé (suite)
-
forfait jours (signature)
-
actualisation de la convention collective (signature)
-
étude du rapport de branche
-
salaires
-
questions diverses.