COMMISSION MIXTE
PARITAIRE DU NOTARIAT
Compte rendu de la séance du 10 juillet 2014
Sont
présents :
● CSN : Mes LEFEBVRE,PROUVOST,
BULHER, MILLET, TOULOUSE, ESPERANDIEU, BEAUCHAIS,
PRADAYROL
● CGT : P. LESTARD, V.
BAGGIANI
● CFDT : JP BERGER
● CFTC : P. LEMOIGNE,
A. PICAUD, S. WISNIEWSKI
● CGC : C. ROCHE, M. REBOUL, H. GREARD
● FO : JJ. BEAUDUIN, D. CRAUTH, R. MASSON, JJ. LE FUR
● Secrétariat : Mme MENDRAS
1.- Approbation du
procès verbal de la séance du 12 juin 2014
Ce procès-verbal est approuvé à l'unanimité
après les modifications demandées.
2.- Prévoyance
complémentaire santé (suite)
Me PROUVOST rend
compte du groupe de travail qui s'est réuni le 12 juin 2014, et plus
précisément de l'intervention de Me RIGAUD, avocat, dont l'objet essentiel était d'analyser la possibilité de
création d'un "pot commun" de solidarité, et ses modalités de
fonctionnement.
Compte tenu de la non
publication des textes, le CSN a fait le nécessaire, comme convenu, auprès de
l'ensemble des notaires pour qu'ils attendent le résultat des négociations
avant de signer toute convention avec un organisme.
Me PROUVOST dit avoir
été interpellé par les différentes possibilités d'utilisation du "pot
commun", et surtout par le caractère peu sécurisant des propos de
l'avocat, semblant basés sur "du sable mouvant", et évoquant
nécessité de faire valider les solutions retenues par les autorités
compétentes.
P. LESTARD (CGT)
tient à faire une synthèse de l'exposé de Me RIGAUD, qui recoupe les indications
de Me PROUVOST mais de manière plus exhaustive.
Son intervention est
la suivante :
"Selon
Me RIGAUD, dans le principe toutes les questions sont ouvertes et tous les
champ des possibles sont ouverts, sachant que la jurisprudence aura à trancher
en cas de litiges.
Le choix
sera à faire entre deux grandes options :
1 - Définir un régime de prestations - sans
recommandation d'organisme, avec :
- des
prestations complémentaires obligatoires (niveau 2, après la CRPCEN)
- des
options facultatives (niveau 3)
-
éventuellement, la définition de la cotisation minimale, ou de sa base de
calcul
- le
respect des obligations des contrats responsables.
Dans cette option :
- l'employeur choisit lui-même
l'organisme, sans recommandation
- il existe un risque certain de
démarchage des offices notariaux par les acteurs du marché
- cette solution est la plus simple
et la plus rapide à mettre en oeuvre.
2 - Définir un régime de prestations - avec
clause de recommandation, avec :
- les
mêmes principes que ci-dessus pour la définition du régime de prestations
- des
délais de mise en oeuvre plus longs du fait de la procédure de mise en
concurrence
- cette
solution met en oeuvre la solidarité intergénérationnelle (pot commun)
- elle
peut être envisagée selon deux sous-options :
a/
Sous option 1
- liberté totale de choix d'un organisme par l'employeur
(organisme recommandé ou non)
- le "pot commun" de
solidarité bénéficie à tous les organismes choisis par les employeurs (y
compris
ceux non recommandés).
- donc aucune incitation à choisir
un organisme recommandé (dont les tarifs seront alors moins
performants par un effet nombre
limité), et le risque de démarchage des offices notariaux perdure.
b/
Sous option 2 (qui aurait, selon l'avocat, la faveur des Pouvoirs Publics)
- l'employeur conserve la liberté de choix de
l'organisme, comme ci-dessus.
- mais le "pot commun" de
solidarité ne bénéficie qu'aux organismes recommandés.
- c'est la contre partie à
l'obligation faite à ces organismes d'accepter toutes les adhésions.
Dans
l'optique de la création d'un "pot commun" de solidarité, une
question sera à trancher : la gestion de ce fonds commun (soit par l'organisme
recommandé, soit par un tiers au bénéfice de tous).
Personnellement,
il me semble que l'option 2 comportant une clause de recommandation est la plus
adaptée, et, dans ce cadre, avec la sous option 2 prévoyant le bénéfice du pot
commun aux seuls organismes recommandés.
C'est
en effet la solution qui, par son caractère incitatif, permet d'éviter au mieux
le démarchage sauvage des offices notariaux par tous les opérateurs du marché.
Et elle favorise sûrement un plus grand nombre d'adhésions permettant à
l'organisme recommandé de pratiquer de meilleurs tarifs.
J'ajoute
que, dans ce cadre (option avec recommandation), la MCEN fera ce qu'elle
voudra, et si elle ne veut pas comprendre qu'elle a intérêt à être recommandée
et donc à formuler une offre, c'est son problème.
Pour ma
part, j'ai assez dit le souhaiter pour ne plus avoir à le répéter désormais.
Mais un
danger guette la MCEN à terme : devenir une mutuelle de retraités. Déjà, elle
est gérée par un conseil d'administration composé presque exclusivement de
retraités qui ne veut pas s'ouvrir. Ensuite, la récente assemblée générale a
révélé que ce sont les retraités qui pèsent dans les décisions puisqu'ils
constituent 75 % des votants. Une mutuelle gérée par les retraités pour les
retraités n'est pas l'hypothèse la meilleure.
Attention,
donc, à ne pas imposer aux actifs une solidarité démesurée, et donc injuste, où
les faibles revenus paieraient pour les plus gros.
On sait
qu'à l'origine l'esprit mutualiste a fondé ses principes de solidarité
intergénérationnelle dans un contexte où les retraités n'avaient aucune
garantie et étaient très démunis.
Aujourd'hui,
et heureusement, la situation a évolué, et nombre de retraités ont des
situations meilleures que celles de certains actifs.
Ce
n'est pas faire de "l'anti-retraité" que de le dire (je suis
d'ailleurs moi-même retraité), c'est juste une réalité. Et c'est surtout, de ma
part, la réaffirmation que pour être durable, la solidarité
intergénérationnelle doit être juste et proportionnée.
En tous
cas, et pour conclure, nous devons avancer sur ce dossier. Nous stagnons alors
que d'autres professions juridiques avancent et ont déjà défini leur
régime".
A l'issue de cet
exposé, Me PROUVOST partage l'avis de P. LESTARD, notamment sur la question de
la solidarité qui doit effectivement être juste et proportionnée.
La question de la
MCEN, pour laquelle P. LESTARD donne son sentiment, est autre chose. La MCEN
aura à prendre ses responsabilités, et aussi, car elle ne l'a toujours pas
fait, à faire connaître ses positions.
Pour l'heure, les
décrets ne sont toujours pas publiés, mais il serait envisagé de reporter la
date limite pour les négociations de branche, du 30 juin 2014 au 31 décembre
2014.
Il convient
maintenant de fixer une séance du groupe de travail pour que chaque membre de
la commission fasse ses propositions.
P. LEMOIGNE (CFTC)
dit n'avoir rien à ajouter à l'analyse de Me PROUVOST et P. LESTARD.
Il observe que
l'avocat a répondu aux questions par d'autres questions, et ajoute que les
décrets seraient à la signature.
Pour avancer il est
nécessaire d'abord de définir le "panier de garanties". Il faut en
effet avancer, et depuis le 1er juillet les entreprises peuvent contracter avec
les opérateurs du marché.
D'autres professions
juridiques ont effectivement avancé, notamment : cahier des charges établi, et
parfois même adressé.
En septembre, le
groupe de travail aura beaucoup de points à traiter.
Me PROUVOST se
demande si les accords en cours mettent en place un "pot commun" de
solidarité.
Il demande également
si la présence de l'avocat est nécessaire pour le prochain groupe de travail.
Unanimement il est répondu que les partenaires sociaux doivent, au moins dans
un premier temps, négocier entre eux.
Enfin, Me PROUVOST
tient à préciser qu'il ne veut pas travailler sous la pression ni dans
l'urgence au motif que d'autres professions seraient plus avancées.
JP. BERGER précise
qu'un projet de cahier des charges d'une autre profession a été transmis par la
CFDT.
Finalement un groupe
de travail est fixé, soit le 17 septembre après-midi, soit le 18 septembre
après-midi. Mme MENDRAS fera connaître le choix entre ces deux dates en
fonction des disponibilités.
3.- Classification
des diplômés notaires (suite)
Me LEFEBVRE rappelle l'existence de divergences
entre les organisations syndicales et le CSN sur ce sujet.
Il rappelle également la proposition d'une
période transitoire de trois ans formulée par FO lors de la réunion de juin
dernier, et souligne que ce délai est trop court pour mesurer les résultats des
efforts faits afin de tenter de limiter le nombre de diplômés.
Pour la CFDT, JP.
BERGER fait la déclaration suivante :
"Le crédit
d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) a été mis en place pour le
financement de l’amélioration de la compétitivité des entreprises à travers
notamment des efforts en matière de formation, de recrutement et de
reconstitution de leurs fonds de roulement.
Ce dispositif est
issu de l’accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013, accord, je
vous le rappelle signé par la CFDT, la CFTC et la CGC, et depuis retranscrit
dans la loi du 14 juin 2013.
Ce CICE est, depuis la loi,
accessible à toutes les entreprises françaises, y compris aux offices notariaux
et permet de réaliser une économie d’impôt substantielle. C’est un avantage
fiscal qui concerne les entreprises employant des salariés et équivaut à une
baisse de leurs charges sociales.
Il a pour objet de remédier
à une situation difficile dans laquelle se trouvent plongées les entreprises
françaises du fait de leur manque de compétitivité, en particulier en raison de
la lourdeur de leurs charges sociales. Ce dispositif répond donc aux problèmes que rencontrent les notaires : si les
notaires pensent les salaires des diplômés notaires trop élevés, qu’ils
s’inscrivent alors dans ce dispositif.
L’allégement des coûts des
entreprises à hauteur de 4% pour 2013 et de 6% pour 2014 et les années à venir,
de la masse salariale brute en dessous de 2.5 fois le SMIC via le CICE
compensera largement la déclassification envisagée par les notaires.
Dans ce contexte, il n’y a
plus lieu de parler de déclassification des diplômés notaires mais de demander
au Conseil Supérieur du Notariat d’informer les notaires employeurs qu’ils
peuvent utiliser le CICE.
Ceci
est illustré par l'exemple suivant :
Le CICE concerne les salariés du notariat
du E1 au C2 (3 535 €) inférieur à 2.5 fois le SMIC (3 613 €).
Pour une étude de 9 salariés du E1 au C2 avec
un salaire moyen de T2 (1 912 €), la masse salariale brute annuelle pour 9 salariés représenterait : 223 704
- au taux de 4 % pour 2 013 = 8 948 €
- au taux de 6 % pour 2 014 = 13 423 €
Un diplômé notaire à un nouveau
coefficient supposé de 200 au lieu
de 220
représente pour un an : - 3 403 €
Soit
un solde disponible pour l’amélioration de la compétitivité de : 10 020 €".
JP
BERGER conclut que les notaires peuvent solliciter le bénéfice du CICE s'ils
estiment leurs charges trop élevées.
Mais
pour Me LEFEBVRE, ce n'est pas l'objet du CICE qui vise d'abord les créations
d'emplois.
P.
LESTARD rappelle que le courrier de FO, qui n'a été porté à la connaissance des
autres organisations syndicales qu'en séance le 12 juin dernier, a nécessité
une longue suspension de séance à l'issue de laquelle la CFTC et la CGC ont
estimé nécessaire un délai de réflexion. La CGT et la CFDT ont émis un avis
plus tranché, considérant que la période transitoire proposée ne règlerait pas
le problème de fond lié à un surnombre de diplômés.
Cependant,
P. LESTARD prend acte du souhait exprimé par deux organisations syndicales pour
un délai de réflexion et indique que la CGT n'y est pas opposée.
P.
LEMOIGNE, pour la CFTC, confirme sa demande d'un délai de réflexion. Il faut en
effet laisser du temps, y compris pour les nécessaires démarches auprès des
universités. Et la CFTC espère que le CSN aura des éléments à leur fournir pour
réguler le nombre des diplômés.
S'il
s'agit de justifier d'un nombre de diplômés réduit avant de signer un accord,
Me LEFEBVRE estime la proposition "angélique", et il rappelle que la
proposition de FO est l'instauration d'une période transitoire de trois ans.
P.
LEMOIGNE rappelle cependant qu'à chaque fois qu'on a voulu aller trop vite (il
cite notamment l'exemple des CQP) il a fallu ensuite modifier.
R.
MASSON, pour FO, observe que les avocats ont trouvé d'autres solutions que la
baisse des salaires. Ainsi, il ont rehaussé le niveau d'admission aux diplômes.
Répondant
à une question de Me LEFEBVRE, JJ. BEAUDUIN précise que FO accepte de porter le
délai de transition à 4 ans (2 fois 2 ans). Si à l'issue de cette période la
situation a évolué favorablement, un délai supplémentaire pourrait être
convenu. En tout état de cause, on ne peut pas ne rien faire, et il est
nécessaire de revoir ce sujet à la commission de septembre prochain.
Si
Me TOULOUSE comprend la demande d'un délai de réflexion, il souhaite un accord
en septembre pour un signe fort vers les étudiants.
H.
GREARD (CGC) observe que le CSN a trop "ouvert les vannes". On en
voit aujourd'hui le résultat qui est prétexte à tirer les salaires vers le bas.
Pour lui la période de transition est vouée à l'échec.
Me
LEFEBVRE rappelle que la profession se devait de former et accueillir. Et, pour
sa part, Me PRADAYROL observe que des résultats sont déjà présents puisque le
nombre des étudiants a diminué.
Finalement,
il est convenu que le sujet sera à l'ordre du jour de la commission de
septembre prochain.
4.-
Protection des salariés mandatés au sein de la branche et des administrateurs
de
Me LEFEBVRE annonce que le CSN a reçu un
courrier de FO. Bien écrit, ce courrier n'en est pas moins fallacieux.
Me LEFEVRE précise en outre que le nombre de
salariés pouvant bénéficier de la protection demandée est de l'ordre de 1.300,
mais pour R. MASSON ce dénombrement est théorique et ne tient pas compte de la
réalité.
JJ. BEAUDUIN donne lecture du courrier de FO
qui rappelle l'accord intersyndical pour la réécriture de l'article 34 de la
convention collective, soumis à la séance de la commission de mai 2014.
Ce courrier appuie la proposition
intersyndicale et analyse les publics concernés par la protection demandée.
JJ. BEAUDUIN rappelle en outre la position
exprimée par la Présidente de la commission à la séance de juin dernier.
Me LEFEBVRE confirme que, pour le CSN, il est
hors de question de faire intervenir l'inspecteur du travail qui n'a notamment
pas vocation à prendre parti sur la cause réelle et sérieuse du licenciement.
Et il demande si FO a de nouvelles propositions à formuler.
JJ. BEAUDUIN lui indique que FO est disposée
à entendre les contre propositions du CSN.
P. LESTARD (CGT) estime que FO n'a pas tort
en invitant le CSN à faire connaître ses contre propositions.
Il souligne en effet que le sujet est d'importance
car c'est l'existence d'un dialogue social dans le notariat qui est en cause.
Les salariés ne s'investissent pas dans une
mission de représentation syndicale s'ils sont menacés dans leur emploi ou leur
promotion. C'est dans ce sens qu'une meilleure protection est nécessaire, dans
l'intérêt même du notariat.
On ne peut pas se satisfaire de la situation
actuelle qui a pour conséquence de faire prédominer les retraités dans les
instances. Dès lors, si la proposition commune des organisations syndicales ne
convient pas au CSN, il lui appartient
de faire ses propres propositions.
Pour Me LEFEBVRE une protection existe et le
CSN n'a rien d'autre à proposer.
Il peut cependant faire des circulaires aux
employeurs, des recommandations...
P. LEMOIGNE (CFTC) prend l'exemple
d'ACTALIANS. Aucune protection n'existe dans la convention collective. Si l'employeur "rechigne" à laisser
partir un salarié investi de fonctions, il y a un vrai problème et on ira vers
le règne des retraités dans les instances.
Pour Me LEFEBVRE, s'il faut revoir la liste
des personnes qui peuvent disposer de temps pour remplir une mission, on peut
en discuter. Et le CSN peut rappeler les devoirs fondamentaux des employeurs.
Il ajoute qu'on ne peut régler des situations
individuelles et particulières dans un accord de branche.
D. CRAUTH (FO) s'exprime comme salarié en
activité pour considérer que la protection actuelle est insuffisante. La
commission mixte paritaire devrait être investie d'un pouvoir coercitif.
Mais pour Me LEFEBVRE ce n'est pas le rôle de
cette commission.
P. LESTARD (CGT) demande si l'opposition du
CSN porte sur une question de principe, ou s'il ne s'agit que d'un effet de
nombre des salariés concernés.
Me LEFEBVRE confirme l'opposition de principe
du CSN pour étendre par accord collectif des dispositions qui relèvent de la
loi.
Et il invite les organisations syndicales, si
elles veulent poursuivre la négociation, à formuler d'autres propositions.
5 - Observations sur
la lettre du 3 juin 2014 de LSN ASSURANCES
Me LEFEBVRE rappelle que ce courrier fait
trois propositions d'avenants aux contrats relatifs à la prévoyance et la
dépendance des salariés du notariat.
Les points 2 et 3, qui ne semblent pas poser
de problème, concernent l'extension du maintien gratuit des garanties décès, et
la mise en conformité des régimes de prévoyance et de dépendance avec les
dispositions réglementaires.
Les membres de la commission donnent leur
accord à l'unanimité.
Plus délicat est le point 1 qui modifie le
bénéficiaire des indemnités journalières prévues par le régime complémentaire
de prévoyance en cas d'arrêt de travail de plus de six mois.
La proposition est de verser ces indemnités
journalières à l'employeur (alors que leur montant net est actuellement versé
directement au salarié). Les offices reverseraient aux organismes créanciers les
cotisations sociales et la CSG/CRDS.
P. LESTARD soulève le problème du conflit qui
naîtrait en cas d'absence de reversement par l'employeur au salarié des
indemnités journalières nettes qui lui reviennent.
JJ. BEAUDUIN et les autres organisations
syndicales acquiescent et estiment qu'il serait nécessaire de maintenir le
paiement direct au salarié des indemnités journalières nettes, et le règlement
de toutes les charges à l'employeur pour un reversement par ce dernier aux
organismes sociaux concernés.
6 - Avenant aux
accords de branche relatifs au plan d'épargne interentreprise (PEI) dans le
notariat.
Cet avenant est signé en séance par les
signataires des accords initiaux.
7 - Acutalisation de
la convention collective du notariat du 8 juin 2001
Un document de travail, établi par la Direction
des Relations Sociales du CSN, est remis en séance aux membres de la
commission.
Me LEFEBVRE souligne l'importance de ce
travail qui est purement formel et non définitif.
Pour autant il ne s'agit pas d'une
renégociation de la convention collective, même si certains points précisément
identifiés (au nombre de 7), nécessiteront des discussions d'adaptation.
Tel est le cas (pour répondre à une demande
d'A. PICAUD de la CFTC) de la question du forfait jours.
Le souhait du CSN est de parvenir à la
conclusion d'un accord avant la fin du mandat de Me JAQUIER (octobre 2014). Il
est fait observer que ce délai paraît très bref.
Me TOULOUSE souligne que l'intégration de
textes de lois ou décrets ne permettra pas des négociations ultérieures sur ces
dispositions qui ne sont pas, en tant que telles, des éléments de la convention
collective.
8- Questions diverses
8.1 - Financement du
paritarisme
JJ. BEAUDUIN rappelle sa question posée en
séance du 12 juin dernier, suite à l'extension de l'accord UNAPL.
Me LEFEBVRE indique n'avoir pas, à ce jour,
d'élément nouveau d'information.
8.2 -
Prochaine réunion jeudi 18 septembre 2014
Ordre du jour
notamment :
- approbation du
procès-verbal de la réunion du 10 juillet 2014
- prévoyance
complémentaire santé (suite)
- classification des
diplômés notaires (suite)
- protection des
salariés mandatés au sein de la branche et des administrateurs CRPCEN (suite)
- actualisation de la
convention collective du notariat
- clause de sauvegarde
des salaires
- questions diverses
Avant
de clore la séance, Me LEFEBVRE adresse à tous les membres de la commission ses
souhaits de bonnes vacances.
____________