L'avenir de la CRPCEN en question

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vendredi 7 janvier 2011

La CRPCEN et les illusionnistes



Le fax n° 49 adressé dans les offices notariaux par la Fédération des Clercs FO confirme ce que notre intersyndicale affirmait dans son propre fax n° 23 du 16 décembre 2010 à propos de la décision du conseil d’administration de la CRPCEN du 14 décembre 2010 : « Ils (les notaires) obtiennent ce qu’ils veulent de la Fédération des Clercs FO qui ne va pourtant pas manquer de marteler qu’elle sauve la CRPCEN ».
Ce fax FO est un formidable numéro d’illusionniste pour masquer la réalité aux salariés et retraités du notariat.
Le LIEN SOCIAL, dont le directeur de la publication refuse obstinément l’accès aux administrateurs CFDT et CGC, ne va pas manquer d’en remettre une couche.
La présentation est tendancieuse car elle évite d’indiquer clairement que la cotisation des salariés va être portée à 13,23 %, soit 2 % de plus que la stricte mise à niveau.

La réalité est la suivante :
1 – La mise à niveau de la cotisation des notaires était acquise. En effet, les notaires ne pouvaient plus la refuser dès lors qu’ils avaient obtenu une revalorisation de leur tarif. Nous en avions eu l’assurance.
2 – Les notaires ont habilement exploité la faiblesse de la Fédération FO en l’isolant dans une négociation qui n’avait pas pour objet une mise à niveau déjà acquise, mais de faire accepter une nouvelle sur-cotisation à la charge des salariés. En voulant agir seule, la Fédération FO est tombée dans ce piège, refusant d’entendre les appels répétés de notre intersyndicale.
3 – Le gouvernement a fixé, pour les Fonctionnaires et la SNCF qui ont des avantages supérieurs à ceux de la CRPCEN, le taux de la cotisation retraite des salariés à 10,55 % qui devient donc un taux de référence.
Le taux de 13,23 % à la CRPCEN fait des salariés du notariat les plus mal traités de tous les régimes spéciaux, alors que les notaires s’en tirent bien. Jugez plutôt :
- le dépassement de la mise à niveau est, pour les notaires, de 0,8 fois cette mise à niveau.
- pour les salariés, le dépassement est de 3,1 fois leur mise à niveau.
4 – Le fax de la Fédération FO « omet » une information capitale : après le vote du conseil d’administration, les notaires ont annoncé que l’étape suivante serait de s’attaquer aux avantages spécifiques de la CRPCEN… mais après les élections (permettant ainsi à la Fédération FO d’accepter sans conséquence électorale). Dès lors, le fax FO n° 49 ne dit pas la vérité en affirmant que l’accord « exclut toute baisse des prestations ».
5 – La couverture sociale assurée par la CRPCEN n’est donc pas sauvée, contrairement à ce qu’affirme la Fédération des Clercs FO, et tout est à craindre après les élections de mai 2011 si elle persiste à refuser l’union.
6 – Alors que, lors de la réforme des retraites 2010, le gouvernement s’est engagé à ne pas diminuer le pouvoir d’achat des salariés, la Fédération FO passe outre en imposant aux salariés une perte de 2 % du salaire brut.
7 - Le gouvernement est responsable d’une perte annuelle de recettes de 50 M€ pour la CRPCEN du fait de la suppression de la compensation entre régimes spéciaux. Pourquoi le silence sur ce point ? Parce qu’il est plus facile de faire payer les salariés ? Seule notre intersyndicale se bat sur cette question et demande des ressources.

              Le refus d’union par la Fédération des Clercs FO : plus qu’une erreur, une faute

C’est ce refus d’union, malgré nos multiples propositions, qui a conduit à cette situation aberrante : sur-cotisation de 2 points pour les salariés, sans garantie de maintien des prestations comme démontré ci-dessus.
Et la Fédération FO s’étonne même de l’union au sein de notre intersyndicale, oubliant que 8 syndicats et confédérations ont été capables de s’unir sur la question des retraites.
A vouloir agir seule elle met en échec l’intersyndicale… pour ensuite mieux la critiquer.

                                                                    Indignez-vous !

C’est le message de Stéphane HESSEL, ancien dirigeant de la résistance, dans un ouvrage qui connaît un énorme succès de librairie. Il nous explique que l’indignation est le début de la mobilisation. Il nous explique que la pire des attitudes est l’indifférence qui conduit à dire « Je n’y peux rien, je me débrouille ».
Alors nous disons aux salariés du notariat : « Indignez-vous si vous ne voulez pas subir de nouvelles déconvenues après les élections de mai 2011 ».
Notre intersyndicale est là pour vous aider à résister. Pour cette mission, elle a besoin de votre soutien.


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